Crypto Exchange MENA : Tout ce que vous devez savoir sur les échanges crypto au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
Un crypto exchange MENA, une plateforme d’échange de cryptomonnaies opérant dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Ce terme désigne les services qui permettent d’acheter, vendre ou échanger des actifs numériques comme le Bitcoin ou l’Ethereum, mais dans un contexte régional où les règles varient du total interdit à l’encadrement strict. Ce n’est pas comme en Europe ou aux États-Unis : là-bas, certains pays comme les Émirats Arabes Unis ont des lois claires, tandis que d’autres, comme le Koweït, interdisent tout lien avec la crypto. Si vous habitez au Maroc, en Égypte ou en Arabie Saoudite, votre expérience d’échange dépend entièrement de votre pays.
Les régulations crypto, les lois nationales qui encadrent l’usage, la taxation et la commercialisation des cryptomonnaies sont le cœur du sujet. En 2025, la Thaïlande exige plus de 2 millions de dollars pour une licence — mais dans la région MENA, les exigences sont souvent plus floues. Certains pays n’ont pas encore de cadre légal, ce qui rend les échanges décentralisés (DEX) populaires, même s’ils sont risqués. D’autres, comme les Émirats, ont créé des zones franches comme Dubai Virtual Assets Regulatory Authority (VARA) pour attirer les entreprises. C’est ici que les plateformes comme Binance ou OKX ont choisi de s’installer, pas pour contourner la loi, mais pour la suivre à la lettre.
Les échanges décentralisés, des plateformes sans intermédiaire qui permettent d’échanger des cryptos directement entre utilisateurs, sans KYC sont devenus la solution de secours pour beaucoup dans les pays où les échanges centralisés sont bloqués ou surveillés. Des projets comme 10K Swap sur Starknet ou DODO sur Ethereum offrent une alternative, mais ils ne sont pas sans danger : pas de support client, pas de garantie, et souvent pas d’audit. Si vous utilisez un DEX dans la région MENA, vous assumez tout le risque — et c’est un risque réel, comme le montrent les nombreux airdrops fictifs ou les arnaques type BitCone ou LESS Network qui ciblent les utilisateurs peu informés.
La question n’est pas seulement "où échanger ?" mais "est-ce légal ?". Dans certains pays, même détenir des cryptos peut vous exposer à des amendes. Dans d’autres, vous pouvez trader librement, mais vous devez déclarer vos gains. Le minage est interdit au Koweït, autorisé avec licence au Pakistan, et totalement absent dans les pays où l’électricité est trop chère ou contrôlée par l’État. Ce n’est pas une question de technologie — c’est une question de droit local.
Vous trouverez ici des analyses concrètes sur ce qui marche vraiment dans la région : les plateformes légitimes, les pièges à éviter, les lois en vigueur en 2025, et les projets qui ont disparu sans laisser de trace. Pas de théorie. Pas de blabla. Juste ce que vous devez savoir pour trader en toute sécurité, où que vous soyez dans la région MENA.