Exigences AML : tout ce qu’il faut savoir pour rester conforme

Quand on parle d'exigences AML, les obligations anti‑blanchiment qui s’appliquent aux acteurs de la finance, y compris la crypto‑monnaie, aussi connues sous le nom de Anti‑Money‑Laundering requirements, on parle avant tout de deux piliers : le KYC, le processus de vérification d’identité des clients et la surveillance des transactions. Sans ces deux éléments, aucune plateforme ne peut prétendre être conforme aux exigences imposées par les autorités financières.

Les crypto exchanges, les plateformes d’échange de monnaies numériques sont les premiers touchés. Elles doivent implémenter des solutions de détection d’activités suspectes, conserver les données KYC pendant plusieurs années et signaler tout mouvement inhabituel aux services de renseignement financier. En pratique, cela signifie que chaque inscription requiert une pièce d’identité, une preuve d’adresse et parfois une vérification de la source des fonds.

Réglementations locales et impact sur les exigences AML

En France, l’AMF impose des contrôles stricts, tandis qu’au Vietnam, la nouvelle loi sépare clairement le trading des paiements et oblige chaque exchange à obtenir une licence AML distincte. En Suisse, la taxe sur la fortune pour les cryptomonnaies s’accompagne de contrôles AML renforcés, car les autorités suisses veulent éviter que les portefeuilles anonymes ne servent de cachettes pour des fonds illicites. Le Kazakhstan, avec son rationnement électrique pour le minage, a également introduit des exigences AML pour les exploitants afin de suivre l’origine de leur capital.

Ces cadres légaux créent une chaîne de dépendance : les exigences AML englobent les procédures KYC, exigent que les crypto‑exchanges appliquent des solutions de monitoring, et sont influencées par les autorités financières nationales. Cette relation montre clairement pourquoi la conformité ne peut pas être traitée comme une option, mais comme une composante intégrée à chaque produit ou service crypto.

Pour les projets d’airdrop ou de token distribution, le respect des exigences AML devient aussi crucial. Les organisateurs doivent vérifier que chaque participant passe un contrôle KYC, sinon ils risquent des sanctions ou la suspension de l’airdrop. Les articles de notre collection détaillent comment ces vérifications sont appliquées dans les campagnes comme l’airdrop 1MIL, l’ART Campaign d’Around Network ou le TopGoal x CoinMarketCap.

En résumé, maîtriser les exigences AML, comprendre le rôle du KYC, connaître la réglementation de chaque juridiction et savoir comment les exchanges les intègrent vous permettra d’opérer en toute sécurité. Vous allez découvrir ci‑dessous des guides pratiques, des analyses d’échanges et des études de cas qui vous donneront les clés pour rester conforme, quelle que soit votre activité dans l’écosystème Web3.