Interdiction bancaire : Ce que ça signifie pour vos cryptomonnaies

Quand une banque interdit les transactions liées aux cryptomonnaies, des actifs numériques décentralisés qui ne passent pas par les systèmes bancaires traditionnels. Also known as crypto-ban, it crée une barrière entre vous et vos fonds. Cela ne veut pas dire que vos bitcoins ou eth disparaissent. Ça veut dire que vous ne pouvez plus les convertir en euros, les transférer via votre compte bancaire, ou même acheter des cartes prépayées avec eux. C’est comme si votre porte-monnaie était valable seulement dans une pièce fermée.

Plusieurs pays ont pris cette décision. Le Koweït, un État du Golfe qui a interdit totalement le minage et les activités bancaires liées aux cryptos en 2023, en est un exemple extrême. Là-bas, même posséder une clé privée peut vous exposer à des sanctions. En Russie, un pays où les impôts sur les cryptos sont stricts et le mining réglementé comme une activité industrielle, les banques refusent souvent les virements vers ou depuis les exchanges. Ce n’est pas une interdiction totale, mais une pression systématique pour forcer les gens à rester dans le système officiel.

Le lien entre interdiction bancaire et cryptomonnaies est simple : les banques ne veulent pas être des ponts vers des actifs qu’elles ne contrôlent pas. Elles craignent le blanchiment, la fuite de capitaux, ou simplement la perte de leur monopole sur l’argent. Ce qui se passe en Vénézuéla, où les gens utilisent l’USDT pour survivre à l’hyperinflation, est le contraire : là, les gens fuient les banques. Dans d’autres pays, ce sont les banques qui fuient les gens.

Comment ça vous affecte, vous, en France ou en Belgique ?

En Europe, aucune interdiction bancaire n’est légale — mais les banques trouvent des moyens de faire la même chose. Elles ferment vos comptes si vous utilisez Binance ou Kraken. Elles refusent les virements venant d’exchanges. Elles vous demandent des justificatifs pour des achats de crypto de 100 euros. Ce n’est pas une loi, c’est une politique. Et elle est partout. Vous avez peut-être déjà reçu un mail de votre banque disant : « Nous ne permettons pas les transactions avec des plateformes non régulées. »

Les projets comme Baby Doge Billionaire, un airdrop fantôme qui n’existe pas, ou Dippy (SN11), une crypto sans équipe ni utilité, listée sur des exchanges mineurs, sont des pièges. Mais les vrais risques, ce ne sont pas les arnaques. Ce sont les banques qui ferment les portes. Quand vous ne pouvez plus vendre, vous êtes bloqué. Quand vous ne pouvez plus acheter, vous êtes isolé. Et quand vous ne pouvez plus transférer, vous êtes prisonnier de votre portefeuille.

Les articles ci-dessous montrent comment des gens dans des pays interdits survivent, comment les régulations évoluent, et comment reconnaître les faux airdrops qui profitent de la peur. Vous trouverez des cas concrets : du Koweït à la Russie, de l’Inde à la Thaïlande. Tous parlent de la même chose : l’argent ne circule plus comme avant. Et si vous ne comprenez pas pourquoi certaines banques vous bloquent, vous risquez de perdre plus que des tokens. Vous risquez de perdre votre liberté d’agir.