Loi 418-FZ : ce qu'elle signifie pour les cryptomonnaies en France et ailleurs

La loi 418-FZ, une régulation française encadrant les services de cryptomonnaies et les fournisseurs de portefeuilles numériques est entrée en vigueur en 2020 pour imposer un cadre légal aux acteurs du secteur. Elle oblige toutes les plateformes opérant en France à s’enregistrer auprès de l’AMF, à respecter les règles de lutte contre le blanchiment, et à divulguer leurs informations financières. Ce n’est pas une simple formalité : c’est un filtre. Si une bourse ne l’a pas suivie, elle est illégale sur le territoire. Et ça, ça change tout pour vous, que vous soyez trader, détenteur de crypto ou simplement curieux.

La régulation crypto, l’ensemble des lois et normes qui encadrent l’usage, le trading et la détention des actifs numériques, n’est pas la même partout. En Thaïlande, il faut plus de 2 millions de dollars pour obtenir une licence. Au Koweït, le minage est banni. En France, la loi 418-FZ, une régulation française encadrant les services de cryptomonnaies et les fournisseurs de portefeuilles numériques est le point de départ. Elle ne bloque pas l’innovation, mais elle exige de la transparence. Les plateformes comme Phemex ou Golex qui ne sont pas en conformité ne peuvent pas légalement cibler les Français. Et si vous utilisez une bourse non régulée ? Vous n’avez aucune protection en cas de piratage, de fraude ou de disparition de l’entreprise. C’est un risque que vous prenez seul.

Les cryptomonnaies, des actifs numériques décentralisés qui fonctionnent sur des réseaux blockchain ne sont pas interdites en France. Mais leur usage est encadré. Vous pouvez les acheter, les vendre, les stocker. Mais si vous utilisez un service pour les échanger ou les gérer, il doit être enregistré. C’est pourquoi des projets comme Bagels Finance ou SYNC Network, qui n’ont aucun lien avec une entité régulée, sont à éviter. Ils ne sont pas seulement risqués : ils sont hors système. La loi 418-FZ n’est pas un ennemi des crypto. C’est un garde-fou. Elle sépare les projets sérieux des arnaques. Et dans un monde où 90 % des airdrops sont des pièges — comme LESS Network ou LARIX — avoir un cadre légal, c’est la différence entre perdre 500 euros et éviter une ruine.

Vous trouverez ici des analyses concrètes sur les plateformes qui respectent cette loi, les risques de contourner les règles, et comment vérifier si une bourse est légalement autorisée à vous servir. Ce n’est pas du jargon administratif. C’est de la survie numérique.