Contrat intelligent : ce qu'il faut vraiment comprendre avant d'investir
Un contrat intelligent, un programme autonome qui s'exécute sur une blockchain quand certaines conditions sont remplies. Aussi appelé smart contract, il n'a pas besoin d'intermédiaire pour valider une transaction — c'est ce qui le rend si puissant et si dangereux si mal conçu. Imaginez un distributeur automatique : vous mettez de l'argent, vous choisissez un produit, et il vous le donne sans intervention humaine. Un contrat intelligent fait pareil, mais avec de l'argent, des NFT, ou des accès à des services. Il ne triche pas, il ne ment pas — mais il ne comprend pas non plus les intentions. S'il est mal écrit, il peut voler vos fonds sans qu'on puisse le stopper.
Les Ethereum, la blockchain la plus utilisée pour les contrats intelligents sont devenus le terrain de jeu principal. Grâce au langage Solidity, le langage de programmation conçu spécifiquement pour écrire des contrats sur Ethereum, n'importe qui peut en créer. Mais la plupart ne devraient pas. Dans les posts ci-dessous, vous verrez des exemples réels : des projets comme BabyDogeSwap ou DODO qui utilisent des contrats intelligents pour permettre des échanges décentralisés, tandis que d'autres, comme BABYDB ou LARIX, utilisent le mot "contrat" pour donner une fausse impression de légitimité. Le vrai contrat intelligent est vérifiable, audité, et transparent. Le faux, lui, cache des portes dérobées dans son code.
Les contrats intelligents ne sont pas magiques. Ils ne rendent pas un projet fiable. Ils ne garantissent pas un airdrop. Ils ne protègent pas contre les arnaques — au contraire, ils les rendent plus efficaces. C'est pourquoi les meilleurs investisseurs ne regardent pas seulement ce qu'un projet promet, mais ce que son contrat fait réellement. Dans cette collection, vous trouverez des analyses de projets qui utilisent ces contrats pour créer de la valeur, et d'autres qui les utilisent pour voler. Apprenez à les lire, à les déchiffrer, à ne plus vous laisser berner par le mot "décentralisé". Ce n'est pas un label de confiance. C'est un outil. Et comme tout outil, il peut construire… ou détruire.