Taxes crypto : ce que vous devez vraiment savoir en 2025

Quand vous vendez, échangez ou même donnez une cryptomonnaie, un actif numérique soumis à des règles fiscales spécifiques. Also known as actif numérique, il est traité comme un bien mobilier par l’administration fiscale en France et dans la plupart des pays européens. Ce n’est pas une taxe sur la possession, mais sur la valeur réalisée quand vous en sortez. Si vous achetez du Bitcoin à 20 000 € et le vendez à 30 000 €, vous avez un gain de 10 000 € — et ce gain est imposable.

Le déclaration crypto, l’obligation légale de rapporter vos mouvements de cryptomonnaies à l’État est devenue obligatoire depuis 2020 en France. Vous devez remplir le formulaire 2086 chaque année, même si vous n’avez pas vendu. Oui, même si vous avez seulement échangé du BTC contre de l’ETH, ou utilisé des stablecoins pour acheter un NFT. Chaque transaction compte. Et oui, les autorités reçoivent les données directement des échanges comme Binance, Kraken ou Coinbase — grâce à l’échange automatique d’informations entre pays (CRS).

Les régulations crypto, les cadres légaux qui encadrent l’usage et la fiscalité des actifs numériques évoluent vite. En 2025, la Thaïlande exige des licences coûteuses pour les échanges, le Pakistan a mis en place un système de minage régulé avec allocation d’énergie, et le Koweït a interdit tout minage. En France, la fiscalité reste claire : les gains sont taxés à 30 % (prélèvements forfaitaires), sauf si vous optez pour le barème progressif. Mais attention : si vous utilisez un échange non régulé comme 10K Swap ou un DEX comme DODO, vous êtes toujours tenu de déclarer. Personne ne vous surveille en temps réel, mais l’administration peut demander vos historiques de portefeuille à tout moment — et vous n’aurez pas de chance si vous ne les avez pas.

Les projets comme REAL, SYNC ou BitCone ne sont pas des investissements, mais des pièges. Si vous avez acheté des jetons de ces projets, vous n’avez pas de valeur réelle — mais vous avez toujours un coût d’acquisition. Et si vous les avez vendus, même pour 1 €, vous devez déclarer cette perte. Les pertes peuvent réduire vos gains, mais seulement si vous les prouvez. Gardez vos historiques de transactions, vos captures d’écran, vos preuves de transfert. Sans ça, l’administration considère que vous n’avez rien acheté — et donc, que vous n’avez rien perdu.

Vous avez reçu un airdrop ? Même chose. Si vous l’avez vendu, c’est un revenu. Si vous l’avez gardé, il faut noter sa valeur au jour de la réception. Certains pensent que les airdrops sont gratuits — mais fiscalement, ils ne le sont pas. L’airdrop APENFT ou Starchi ? Si vous avez participé, vous avez un actif. Même si vous ne l’avez pas encore vendu, il est sur votre bilan. Et si vous l’avez perdu dans un piège comme LARIX ou LESS Network ? Vous ne pouvez pas déduire la perte — parce que vous n’avez jamais acheté le jeton légitimement. Pas de preuve = pas de déclaration = pas de déduction.

En 2025, les outils comme WBTC ou wETH ne changent rien à la fiscalité. Un wrapping ne masque pas une transaction. Si vous avez converti du BTC en WBTC, puis vendu le WBTC, vous avez toujours réalisé un gain en BTC. La blockchain ne cache rien. Les autorités peuvent tracer les flux. Ce n’est pas une question de technologie, c’est une question de transparence.

Vous trouverez ici des analyses concrètes sur les échanges, les airdrops, les projets risqués et les régulations qui impactent directement votre déclaration. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste ce que vous devez savoir pour éviter les erreurs coûteuses — et pour ne pas vous retrouver en procès avec l’administration.